La Terre fait son cinéma

arrainé par Yann Arthus-Bertrand, présidé par le réalisateur Jean Becker, patronné par Jean-Paul Huchon, le Festival international du film d’environnement 2006 s’ouvre aujourd’hui à Paris. Des parrains prestigieux pour cette manifestation annuelle, organisée par la région Ile-de-France et dont l’objectif est d’informer, de sensibiliser et d’éduquer le grand public à l’ "éco-attitude", et de "faire émerger une citoyenneté nouvelle, impliquée et intelligente". Jusqu’au 28 novembre, au cinéma La Pagode, le public pourra découvrir une large sélection de films, courts-métrages et documentaires consacrés à des sujets écologiques et humains. Mais le festival se veut aussi un lieu d’échanges, en alternant projections, rencontres et débats avec des acteurs majeurs de l’environnement, des médias, de la culture et du monde associatif.

Le festival existe depuis 1982, mais au cours de ces dernières années, la programmation s’est voulue plus sélective et tournée plus largement vers l’international. Au-delà des seuls thèmes de l’environnement (protection de la nature, gestion raisonnée des ressources, qualité de l’air, effet de serre, transports, énergie…) des sujets plus vastes ont été abordés, liés au développement durable et solidaire : santé, urbanisme, monde du travail, lutte contre la pauvreté, démocratie participative, gouvernance, relations nord-sud, flux migratoires… Ont ainsi été présentés en avant-première des films aussi variés que Le Cauchemar de Darwin, Pompoko, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Lost In Translation, Sisters In Law, Violence des échanges en milieux tempérés, Arbres, Microcosmos, Terres et cendres, Le Peuple migrateur …

La sélection officielle comprend cette année 14 documentaires, 6 fictions, 11 courts-métrages, mais aussi, en programmation hors compétition, plus de 20 documentaires, tels que l'Odyssée sibérienne, de Nicolas Vanier, Le Soleil et la Mort – Tchernobyl et après, de Bernard Debord, et quelques longs-métrages comme Mondovino, de Jonathan Nossiter ou encore Waterworld, de Kevin Reynolds. Les six membres du jury (parmi lesquels le comédien Philippe Torreton) décerneront quatre prix (Grand Prix, Prix du documentaire, Prix de la fiction, Prix spécial du jury) à quelques unes de ces œuvres, lors de la soirée de clôture qui se déroulera le 28 novembre dans les salons du Conseil régional d’Île-de-France.

Toutes les infos sur http://www.festivalenvironnement.com/